L’énergie éolienne n’est pas une énergie fossile. En moyenne, une éolienne d’un parc français émet 12,7g de CO²/kWh sur l’ensemble de son cycle de vie (Source : France Energie Eolienne).
Une éolienne n’émet aucun gaz à effet de serre (GES) lorsqu’elle produit de l’électricité puisque l’énergie provient d’une source naturelle et renouvelable : le vent.
De plus, l’implantation d’éoliennes “intermittentes” (qui ne tournent pas en continu) n’engendre pas un usage supplémentaire d’énergies fossiles pour compenser les heures sans vent, contrairement à ce qui est souvent avancé.
En effet, l’installation d’éoliennes réparties sur l’ensemble du territoire contribue à sécuriser l’approvisionnement en électricité car les régimes de vent diffèrent selon les régions ce qui permet de disposer à tout moment d’une capacité réelle de production. Couplé à la production d’électricité d’origine solaire et hydraulique, cela permet d’obtenir une production relativement stable et lissée tout au long de l’année.
De plus, l’éolien présente une certaine forme de complémentarité avec la consommation d’électricité puisque la production d’électricité éolienne est plus forte entre octobre et mars, période à laquelle nous consommons le plus. De ce point de vue, les éoliennes sont une technologie qui nous permet de lutter contre le réchauffement climatique.
Sur le total de l’année 2020, les émissions de CO2 du secteur électrique français ont diminué de près de 9 % par rapport à l’année précédente (source RTE).
En 2019, le volume d’émissions de CO2 à la maille nationale tous secteurs confondus était estimé à 441 millions de tonnes. La production d’électricité ne représentait que 4,8 % des émissions. Les secteurs les plus émetteurs sont le transport et les industries manufacturières.