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Les études

Les différentes spécificités d’un territoire sont des éléments essentiels auxquels le projet éolien de Champalounat doit répondre afin de s’intégrer au mieux sur son territoire. 

Pour ce faire, les études de faisabilité sont menées en amont du développement du projet et permettent de vérifier la faisabilité d’un projet éolien sur la zone d’étude identifiée. Elles regroupent l’étude acoustique, écologique, paysagère, patrimoniale et les études des vents.

 

Iberdrola a réalisé ces différentes études de 2019 à 2021 avec plusieurs bureaux d’études indépendants :

  • ENCIS Environnement (Limoges) pour l’étude écologique et paysagère,
  • EREA pour l’étude acoustique
  • Iberdrola pour l’étude des vents (Dekra pour la pose des mâts et du Lidar et Biodiwind pour les caméras)

A la fin des études, les différents bureaux d’étude émettent alors des préconisations dans le but d’Eviter, Réduire ou Compenser (mesures ERC) les potentiels impacts. En fonction de ces préconisations, Iberdrola se charge d’appliquer les mesures ERC adéquates afin de limiter les impacts. 

 

Grâce à ces études, Iberdrola peut proposer un projet le plus cohérent possible en prenant en compte les contraintes préexistantes et les spécificités du territoire.

L'étude des vents

Cette étude se fait via l’installation d’un mât de mesure et permet de quantifier la vitesse et les directions des vents pour déterminer l’implantation des éoliennes (taille, puissance, inter distance…). 

 

Cette structure métallique est composée de girouettes et d’anémomètres sur trois niveaux différents permettant de mesurer l’orientation et la vitesse des vents. Par la suite, un coefficient multiplicateur est appliqué aux mesures pour adapter ces données à la taille des éoliennes.

 

Le mât de mesure est installé pendant une durée de 12 à 24 mois. Cette durée peut toutefois être allongée si les données récupérées ne sont pas suffisantes pour définir les caractéristiques techniques du projet. Les résultats de l’ensemble de ces études et les mesures relevées permettent de concevoir le futur parc éolien.

L'étude écologique

L’étude écologique permet d’étudier, sur au moins un cycle biologique complet (soit au moins 1 an), les impacts potentiels d’un parc éolien sur la faune et la flore environnante. Son objectif est d’étudier la zone d’implantation et les potentielles contraintes environnementales. Cette appréciation est réalisée par un bureau d’étude indépendant et spécialisé. A la fin du processus, le bureau d’étude émet alors des préconisations dans le but d’Eviter, Réduire ou Compenser les potentiels impacts (mesures ERC). En fonction de ces préconisations, nous nous chargeons d’appliquer la règle ERC adéquate.

 

 

Pour étudier le cycle biologique, des équipes sont dépêchées sur place. Le mât de mesure sert également à l’étude écologique (voir ci-dessus). Il est équipé de micros permettant d’enregistrer l’activité des chiroptères (chauve-souris) chassant à haute altitude, de manière à connaître précisément l’ensemble des espèces fréquentant le site d’étude.

Les résultats de l’étude ont permis de préciser la zone d’implantation potentielle des éoliennes. La zone nord, envisagée avant les études, a été abandonnée car c’est une zone de reproduction pour des oiseaux protégés, notamment le Circaète-Jean-Le-Blanc. 

 

Voici la zone envisagée, et les résultats de l’étude environnementale :

L'étude acoustique

L’étude acoustique permet d’évaluer l’environnement sonore à proximité du parc en projet, afin de connaître les maximales de bruit en décibels à ne pas dépasser. L’étude consiste à mesurer dans un premier temps le bruit ambiant à l’aide de micros installés dans les jardins des habitations les plus proches de la zone du projet.

Nous simulons ensuite le bruit rajouté par le parc éolien, et analysons les résultats pour de nombreux scénarios : les résultats sont en effet différents selon l’emplacement des éoliennes ou le modèle d’éoliennes testé.

Tout ceci afin de vérifier que le projet respecte bien la règlementation française qui est l’une des plus strictes au monde en la matière. Celle-ci impose une émergence maximum de 3 décibels la nuit et de 5 décibels le jour, l’émergence correspondant à la différence de bruit avec et sans le parc éolien.

 

Une fois le parc en fonctionnement, une seconde étude acoustique est réalisée afin d’évaluer si le niveau sonore est bien conforme à la réglementation et aux simulations effectuées avant sa construction.

Deux options sont testées :

  • L’une avec les éoliennes en fonctionnement, 
  • L’autre avec les éoliennes arrêtées.

Dans le cas où cette seconde étude révèlerait que les émergences sonores du parc seraient trop élevées (ce qui est rarement le cas au vu de la fiabilité de la première étude), un plan de bridage des éoliennes pourrait être mis en œuvre. Les mesures de bridage ont pour objectif de réduire la puissance des éoliennes en fonction de la vitesse des vents et de certains critères horaires afin que le parc respecte la réglementation en vigueur.

L'étude paysagère

Déterminer les sensibilités paysagères et patrimoniales du territoire, hiérarchiser les enjeux pour préconiser des implantations préservant la cohérence paysagère. Comme l’étude écologique, celle-ci est en cours et devrait fournir de premiers résultats au printemps 2021.

L’analyse des effets des éoliennes dans le paysage est menée sur la base des critères suivants :

Cumul avec d’autres centrales : le mitage

La définition du mitage en urbanisme rassemble plusieurs problématiques telles que la banalisation du paysage ou sa détérioration sous l’effet de la dissémination des constructions, mais aussi les conflits d’usages des sols ou la condamnation d’un territoire à une construction inéluctable. Pour les éoliennes c’est le “mitage visuel” qui est retenu par une covisibilité entre certaines éoliennes.

Le fonctionnement du site

Il s’agit d’étudier les usages du site et de prévenir d’éventuelles difficultés ou conflits par des recommandations visant à faciliter ou à restreindre l’accessibilité du site.

Le chantier et l’exploitation

Limiter les effets sur le paysage que provoque le chantier pendant la phase de construction. Il s’agit de préconiser les méthodes de construction et les aménagements adaptés.

Une fois la trame d’implantation connue, des photomontages seront réalisés en prenant en compte ces critères, afin de simuler la vue que les habitants auraient si le parc était installé.

Les premiers photomontages sont disponibles sur le site internet du projet. Les points de vue des ces photomontages ont été choisis par les habitants présents lors du premier atelier de concertation (organisé le 13 novembre 2022). Les photomontages nécessaires au dépôt du dossier en préfecture seront disponibles prochainement.